Le
principe du livre est simple : il s’agit de dessiner, sur des photos de
nuages, les contours des images que ces nuages nous suggèrent.
En
comparant les dessins de Matthieu et d’Agathe, il est amusant de constater à quel
point cet exercice est subjectif. A ce petit jeu, Matthieu est plus doué
qu’Agathe qui oublie un peu trop rapidement les nuages pour plaquer à son aise
le dessin qui lui plaît. Avant de s’écrier (par exemple) « Ah ! Je
sais ! C’est un lièvre qui court ! », Matthieu touche
longuement les nuages de la photographie, comme si cette approche kinesthésique
l’aidait à réfléchir.
Je
conseille vivement ce livre d’activités, une adaptation de cet ancestral jeu
oral qui consiste à associer des animaux ou des objets aux nuages que le vent
pousse dans le ciel. Nous avons tous, un jour ou l’autre,
« interprété » les nuages. Matthieu, Agathe et moi l’avons encore
fait hier, dans la voiture, un peu avant le coucher du soleil. Le livret permet
de fixer des images a priori éphémères.
A
l’occasion, je demanderai aux enfants de photographier le ciel et nous referons
cette activité ludique et créative à partir de leurs propres photographies.