19 avril 2010

Découper pour comprendre la symétrie


Cela fait un mois que je n'ai rien écrit ! Depuis que je retravaille à plein temps, je suis constamment débordée et très fatiguée, ce qui fait que le soir, je ne peux plus bloguer. Heureusement, j'ai pu partir quelques jours à Naples avec mon mari et c'est de Naples que je rédige ce message car depuis samedi, je suis bloquée ici à cause de ce maudit volcan islandais qui empêche les avions de circuler. Les enfants me manquent...


Depuis des semaines, je retourne dans ma tête des messages que je ne trouve pas le temps de rédiger. Il est une activité chère à Matthieu dont je souhaitais depuis longtemps faire part aux lecteurs -s'il en reste depuis que je n'écris plus !- de ce blog. Un jour que nous déjeunions chez des amis, Matthieu a été frappé par les feuilles de papier, découpées comme de la dentelle, qui ornaient les fenêtres de la maison décorée pour Noël. Il les a longuement observées et dès son retour à la maison, il a cherché à plier des feuilles pour réaliser ces fameux pochoirs. J'ai fini par comprendre que la maîtresse avait tenté sans succès de lui en faire faire en classe. Il ne nous en avait pas parlé mais il avait sans doute été dépité. Depuis son retour de chez nos amis, il se sentait prêt à mettre tout en oeuvre pour surmonter cet échec. Sa mamie était à la maison et il se trouvait qu'elle excellait dans la confection de ces napperons de dentelle en papier. C'était la première fois qu'elle pouvait partager de manière exclusive une activité ludique avec Matthieu et je crois qu'ils en ont été très contents tous les deux. Grâce aux conseils de sa mamie, Matthieu a rapidement progressé dans l'art de ces pliages/découpages. Il a fini par comprendre que s'il voulait obtenir un coeur, il ne devait en découper que la moitié le long du pli et ce bricolage ludique nous a permis de travailler la notion de symétrie avec lui. Matthieu a un excellent bulletin et la symétrie est un de ses rares points faibles. Mais il progresse et je suis sûre que les dizaines de pochoirs qu'il produit chaque jour et que nous ne savons plus où accrocher, y sont pour beaucoup.