31 décembre 2011

Un doigt cassé et pas de régression







Le premier dimanche des vacances de Noël, il s’est passé un incident qui aurait pu être très traumatisant pour Matthieu : son petit cousin a violemment refermé une porte dans la charnière de laquelle Matthieu avait –bien imprudemment !- laissé sa main. Résultat : un doigt cassé et un ongle complètement arraché, matrice comprise.
Matthieu n’est pas douillet, il est même plus endurant que la moyenne à la douleur. Mais là, il a poussé un tel hurlement que j’en ai encore froid dans le dos. Si je suis toujours en train d’inventer quelque chose pour l’aider à dépasser le trouble autistique, je n’assure en revanche pas du tout dès lors qu’il y a du sang, surtout lorsqu’il s’agit de celui de l’un de mes enfants. J’ai juste été bonne à le serrer très fort (façon Temple Grandin) puis à rédiger une liste détaillée (reproduite ci-dessous) de sa mésaventure car je sais qu’il est rassuré quand tout est écrit.
Heureusement que le papa et le papi de Matthieu ont plus de sang froid et d’efficacité que moi concernant les soins à apporter au corps. Ils ont pris en charge Matthieu avec beaucoup de compétence et de douceur. Il a pourtant bien fallu finir par aller aux urgences où Matthieu a été d’un courage remarquable pendant la mini opération qu’on lui a faite après lui avoir fait respirer une sorte de gaz euphorisant.
Ensuite, inquiets et résignés en même temps, nous avons attendu une régression… qui n’est pas venue. Notre Matthieu qui, il y a un an encore, hurlait à l’idée de perdre une dent, a encaissé la perte de son ongle de manière incroyable. Il a compris que son ongle finira par repousser. Il faut dire que nous n’insistons pas sur le fait que le doigt est cassé aussi, car cela, il n’arrive pas à l’entendre.
Comme nous admirons tous Matthieu pour son courage ! Bravo !