21 octobre 2010

Pasteurdon (32 27)


Une fois encore -j'ai déjà écrit plusieurs fois à ce sujet mais dans ce cas précis, il est bon de radoter !-, je voudrais insister sur l'importance de soutenir la recherche et plus particulièrement les recherches génétiques menées par l'Institut Pasteur sur l'autisme.

Je viens d'écouter le Téléphone sonne, sur France Inter, une émission ce soir consacrée au Pasteurdon. Il a été beaucoup question de l'autisme ; j'ai pris quelques notes que je répercute rapidement ici.

Thomas Bourgeron rappelait que des gènes impliqués dans le mauvais fonctionnement de certains contacts entre neurones et dans la synthèse de la mélatonine avaient déjà été identifiés concernant l'autisme. Matthieu n'a pas de troubles du sommeil associés mais c'est le cas pour beaucoup d'autistes, ce qui rend la vie quotidienne absolument impossible pour eux comme pour leurs familles : ce genre de découverte peut changer leurs vies du tout au tout (on sait déjà agir sur la mélatonine).

L'Etat ne donne pas assez d'argent pour la recherche sur le cerveau. On estime que les personnes atteintes de troubles psychiatriques représentent 40 à 60 % de la population alors que 2 % seulement de la recherche est allouée à cette famille de maladies dans notre pays.

Il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur -ce qu'ont mieux compris les Japonais ou les Américains qui ont quintuplé les sommes d'argent allouées à la recherche sur le cerveau ces dernières années.

On ne connaît même pas 10 % du fonctionnement du cerveau : il y a tant encore à découvrir !

Sur l'autisme, en premier lieu, qui, nous ne le rappellerons jamais assez, est un trouble neuro-développemental.

Les miracles de la plasticité cérébrale ont été rappelés. L'importance d'une stimulation quotidienne reposant sur le plaisir l'a été également.