J'ai l'impression que cela fait un siècle que je n'ai pas écrit ! Depuis des semaines, j'engrange des photos destinées à d'"éventuels articles de blog" que je mûris dans ma tête avant de les oublier. Et puis un jour, je me rappelle ces idées et regrette de ne pas les avoir écrites...
Les grandes vacances se sont achevées. Dans mes derniers messages, datés du mois de juillet, j'étais très enthousisate car Matthieu , après une dure régression, reprenait du poil de la bête. Nous avons hélas très vite déchanté... En réalité cela fait seulement une dizaine de jours que Mattieu va vraiment mieux. C'est la première fois qu'il progresse aussi peu au cours des vacances d'été. L'année de CE1 l'a épuisé et il a mis du temps à surmonter cette fatigue et à émerger à nouveau. Quant à moi, en juin dernier, je suis arrivée intellectuellement à saturation quant à ma réflexion sur l'autisme... A un moment donné, à force de devoir se battre jour après jour contre les manifestations du handicap de son enfant, on n'a plus envie de passer le temps que l'on peut soustraire à ce combat à lire sur l'autisme, écrire sur l'autisme, penser à l'autisme... Mais à présent, je suis reposée et je peux recommencer à confier mes idées à mon clavier.
Matthieu s'est requinqué chez ses grands-parents, pendant que Thierry et moi passions nos journées à préparer des cours. J'ai trouvé cela reposant de faire de la géohistoire, d'étudier des tableaux de Brueghel, de me replonger dans la biographie de Périclès...
Avant de reprendre pour de bon le rythme habituel d'une année scolaire, je crois toutefois qu'il me faut rédiger tous ces petits messages qui me sont venus à l'esprit cet été. J'aurais l'impression d'un grand vide sinon, car, depuis que je me suis lancée dans la rédaction de ce blog, je ne tiens plus le journal qui m'accompagnait quotidiennement jusqu'à l'écriture de mon témoignage. C'est peut-être dommage...