4 novembre 2009

Des progrès confirmés

Les vacances s'achèvent et les récents progrès de Matthieu au niveau de la prise d'initiative, de l'aisance dans le maintien et la communication se sont confirmés. Ses grands-parents, chez qui il est resté une petite semaine en vacances avec Agathe (nous les avons rejoints au bout de trois jours) ont été épatés par sa manière d'être, plus souple, plus spontanée.
Le pénible épisode des "olés" n'était véritablement qu'une toute petite parenthèse au milieu d'une période durable de très nette amélioration. Du coup, je me demande à nouveau si l'état de grâce actuel n'est pas lié au Solacy.

Hier, notre dermatologue a retiré à Matthieu un grain de beauté qui grossisait à vue d'oeil et tout s'est déroulé à merveille. Elle qui le connaît depuis qu'il est petit était sidérée ! Pas la moindre larme, pas le moindre signe d'angoisse. Cela tenait presque du miracle. Pourtant, on sent les angoisses de morcellement toujours sous-jacentes chez Matthieu qui hésite de nouveau à se brosser les dents. Pourquoi a-t-il si bien accepté cette petite opération ? A-t-il réussi à dédramatiser parce que son papa se faisait aussi enlever un grain de beauté ? Est-ce parce qu'il mesure de manière quasi "primitive" qu'un grain de beauté n'est pas un élément du corps indispensable à la (sur)vie ?

Le jour de la Toussaint, toute la famille s'est retrouvée autour de mémère Lucette, l'arrière-grand-mère de Matthieu. Avant d'aller rejoindre le reste de la famille, nous nous sommes arrêtés au cimetière. De là, nous avons aperçu, au loin, les "deux grandes cousines" de Matthieu, Eva et Alexie. Matthieu sautillait d'excitation. Je lui ai dit :"Cours, va les rejoindre ! Et ensuite, rentre à pieds avec elles chez mémère !" Il s'est immédiatement exécuté.
J'exultais ! Nous les avons dépassés en voiture, sans nous arrêter, en nous gardant bien de les suivre.

Ce matin, Matthieu s'est mis en tête de nous préparer le petit-déjeuner. Il a même manipulé les plaques à induction, ce dont nous ne l'aurions jamais cru capable ! Agathe était sa petite assistante de choc.

Et je pourrais multiplier les exemples de ces petits faits banals pour tout parent mais exceptionnels pour nous.