Dans mon précédent message, j'ai évoqué le livre de Marie-Dominique Amy, Comment aider l'enfant autiste. Approche psychothérapique et éducative, Dunod, 2004.
J'en avais lu la dernière partie que j'avais trouvée fort instructive.
J'ai à présent terminé ma lecture et je dois dire qu'après le livre de Tamara Morar, cet ouvrage sur l'autisme qui réconcilie toutes les écoles, toutes les approches, est le meilleur qu'il m'ait été donné de lire. Je me permets donc d'en reproduire ici la couverture.
J'y ai trouvé expliqué tout ce que j'avais intuitivement senti - et exposé à ma manière dans mon témoignage- concernant l'autisme de Matthieu ("faire semblant", par exemple).
J'ai même trouvé un passage décrivant précisément l'étape actuelle du développement de Matthieu. Ainsi, d'après l'auteur, "les crises d'angoisse" des enfants autistes, "lorsqu'ils évoluent vers une sortie d'autisme sévère" sont liées au fait qu'"en s'inscrivant davantage dans le réel, ils perdent leur refuge autistique"(page 39). C'est peut-être pour cela que les peurs de Matt sont si envahissantes en ce moment...
Je pourrais multiplier les relevés de passages qui m'ont "parlé". Un seul exemple. A la page 41, madame Amy évoque les bienfaits de l'eau. Elle parle aussi des massages que font certains soignants aux enfants autistes de la manière suivante :"C'est l'un des rares moments où j'ai vu des enfants au visage atone se mettre à sourire et même se retourner sur eux-mêmes pour présenter au massage d'autres parties de leur corps." Je constate la même chose à chaque séance d'ostéopathie de Matthieu. Il sourit, il rit, il est magnifique ! Il croise ses bras derrière sa tête, nonchalamment : il est détendu. Je précise que notre ostéopathe pratique une ostéopathie douce : il se contente d'exercer de légères pressions en différents points du corps (un peu comme de l'acuponcture mais avec les doigts). Je sais que cela peut paraître incroyable mais c'est très efficace.
