Je viens de lire un très bel article consacré à une famille qui a tissé un formidable réseau de bénévoles autour de ses jumeaux autistes (Elise Descamps, "Une chaîne d'amitié autour de Paul et Baptiste", La Croix, mercredi 24, jeudi 25 décembre 2008). Ces bénévoles sont une cinquantaine et ils se relaient une quarantaine d'heures par semaine pour jouer avec les deux petits garçons. Je ne peux évidemment qu'adhérer à une telle démarche.
Dans ma famille, ainsi que je le raconte dans mon témoignage, nous avons eu beaucoup de chance car nos métiers nous permettaient de nous organiser pour stimuler nous-mêmes un maximum Matthieu en jouant. Nous avons trouvé de fabuleux relais à l'école maternelle et au périscolaire, où, évidemment, Matthieu a beaucoup joué.
Mais quand l'intégration à l'école est difficile car le langage met trop de temps à se débloquer, quand (cela peut hélas arriver) les instituteurs se sentent trop désarmés pour assumer vraiment la présence de petits autistes dans leurs classes, quand les métiers des parents ne leur permettent pas de tout assumer seuls, alors l'association "Autisme espoir vers l'école" semble une solution vraiment adaptée. Et quelle belle leçon de solidarité !
28 décembre 2008
"Une chaîne d'amitié autour de Paul et Baptiste"
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