La "boîte dévoreuse d'autisme 2" semble fonctionner à merveille. Matthieu ne veut vraiment pas qu'elle "vomisse", alors il s'autocensure dès qu'il sent qu'il est sur le point d'avoir un comportement autistique.
Un exemple : tout à l'heure, dans la salle d'attente de sa nouvelle pédopsychiatre, Matt et moi lisions les aventures du poisson "Arc-en-ciel" quand nous sommes tombés sur le verbe "acquiesca". Matt eut bien du mal à déchiffrer ce nouveau mot et je l'ai donc aidé. Il a visiblement pris sur lui pour m'écouter puis il m'a regardée et a dit "Tu vois, maman, je n'ai pas dit "Moi tout seul"." De fait, il y a encore trois semaines, dans pareille situation, il aurait pleuré pendant au moins vingt minutes.
Au moins deux fois hier, il avait déjà attiré mon attention sur le fait qu'il ne gérait plus les situations stressantes (à ses yeux) en pleurant et en répétant ses phrases fétiches.
Matt a lui-même présenté sa boîte à sa pédopsy ce matin : elle a dû être très surprise. Matt est courageux et déterminé : il lui prouvera qu'il n'a pas besoin de l'hôpital de jour.
Dans la même veine que la boîte, nous avons placardé de nouveaux "règlements", en grand, sur les radiateurs et portes de notre couloir :
- le règlement des dents pour que Matt finisse par comprendre que la chute des dents de lait est naturelle.
- le règlement de papa et maman pour que Matt comprenne qu'il est normal de se faire aider et conseiller par ses parents (j'ai déjà expliqué que notre quotidien était devenu très difficile en raison des "chougnes" permanentes de Matt qui ne supportait plus aucunes remarques, aussi anodines fussent-elles).
Et sutout, nous avons écrit en gros, dans un lieu de passage stratégique, qu'il était impossible que Matt perde notre amour.
Les tournures de phrases de nos pancartes laissent parfois à désirer mais j'ai pris soin de reprendre certaines des expressions de Matthieu afin qu'il se les approprie plus facilement.
Un exemple : tout à l'heure, dans la salle d'attente de sa nouvelle pédopsychiatre, Matt et moi lisions les aventures du poisson "Arc-en-ciel" quand nous sommes tombés sur le verbe "acquiesca". Matt eut bien du mal à déchiffrer ce nouveau mot et je l'ai donc aidé. Il a visiblement pris sur lui pour m'écouter puis il m'a regardée et a dit "Tu vois, maman, je n'ai pas dit "Moi tout seul"." De fait, il y a encore trois semaines, dans pareille situation, il aurait pleuré pendant au moins vingt minutes.
Au moins deux fois hier, il avait déjà attiré mon attention sur le fait qu'il ne gérait plus les situations stressantes (à ses yeux) en pleurant et en répétant ses phrases fétiches.
Matt a lui-même présenté sa boîte à sa pédopsy ce matin : elle a dû être très surprise. Matt est courageux et déterminé : il lui prouvera qu'il n'a pas besoin de l'hôpital de jour.
Dans la même veine que la boîte, nous avons placardé de nouveaux "règlements", en grand, sur les radiateurs et portes de notre couloir :
- le règlement des dents pour que Matt finisse par comprendre que la chute des dents de lait est naturelle.
- le règlement de papa et maman pour que Matt comprenne qu'il est normal de se faire aider et conseiller par ses parents (j'ai déjà expliqué que notre quotidien était devenu très difficile en raison des "chougnes" permanentes de Matt qui ne supportait plus aucunes remarques, aussi anodines fussent-elles).
Et sutout, nous avons écrit en gros, dans un lieu de passage stratégique, qu'il était impossible que Matt perde notre amour.
Les tournures de phrases de nos pancartes laissent parfois à désirer mais j'ai pris soin de reprendre certaines des expressions de Matthieu afin qu'il se les approprie plus facilement.
